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samedi 23 juin 2012

Origine du droit canonique

Des son origine, la communauté chrétienne s’est interrogé à propos de certains actes : faut-il ou non, circoncire les non juifs qui se convertissent ? Peut-on manger des viandes sacrifiées aux idoles ? Généralement ces questions ont d’abord été résolues de manière différente par les uns et les autres. Dans un premiers temps elles ont engendrées des conflits, des discussions, des accords et les accords ont été fixés dans les règles. On peut dire que l’origine du droit canon se situe lors du Concile de Jérusalem en 49, ou les apôtres après un conflit éditèrent quelques règles simples pour admettre les non juifs dans l’Eglise. La vie apportant beaucoup de questions, il y eu un foisonnement de réponses que certains au moins dans des domaines précis essayèrent de rassembler en des « collections », celles-ci au mois au début de l’Eglise, s’efforcèrent de s’abriter derrière l’autorité des apôtres : la Didaché I, les 85 canons des apôtres (Vème ou VIème S.), le testament de Notre Seigneur. C’est pourquoi le premier concile du Vatican (1869-1870) demande au Pape d’établir un livre simple (un code) à la manière du code civil français. Pie X en lança la rédaction le 19 Mars 1904 et le Codex Juris Canonici fut promulgué par Benoit XV le jour de la pentecôte en 1917.
Son organisation est empreintée au droit romain qui analyse successivement les personnes, les choses et les actions. La démarche même du code de 1917 exprime et favorise une conception individualiste du droit. Chaque laïc, séparément semble y faire face à la hiérarchie, avec laquelle il n’a aucun autre lien que celui de l’obéissance. Cependant, pour réformer l’Eglise, Jean XXIII, en 1959 annonça le même jour de la convocation du concile œcuménique la rénovation complète du code du droit canonique, promulgué le 25 janvier 1983 par le pape Jean Paul II ? Le nouveau entra en vigueur le 27 Novembre de la même année. Il ne s’agit pas de faire un droit ecclésial parce que l’Eglise serait une société comme une autre. « Aujourd’hui il s’agit de faire découler la loi canonique de l’essence même de l’Eglise ».
Se conformant aux orientations du Concile Vatican II.  Le nouveau Code envisage L’Eglise d’abord comme peuple de Dieu, un peuple unit par la foi et diversifié dans ses fonctions. Le droit qu’il élabore se veut la traduction juridique, dans la vie concrète du contrat fondamental qui est au cœur de la vie chrétienne ; l’Alliance entre Dieu et son peuple. Se composant de 7 livres, le droit canon est de nos jours une grande référence pour tout chrétien catholique.
                                                                                                              Ernest FAYE, sss

vendredi 18 mai 2012

Nouvelle du scolasticat "Emmaûs" des religieux du Saint Sacrement
Nous avons eu la grande joie de vivre le dimanche 13 mai 2012 deux grands évènements; à savoir l’accès au ministère du lectorat de 6 jeunes frères de la première année de théologie et de 6 autres étudiants de la deuxième année de théologie pour le ministère de l'acolytat. Le Frère George SSALLI a eut aussi pour la troisième fois à renouveler ses vœux. La messe a été présidé par le Pr. Thadée MUPAPA,sss supérieur provincial. L'autre grande nouvelle est que cette date du 13 mai reste inoubliable pour tout sacrementain car c'est en ce jour que naquit la Congrégation des religieux du Saint Sacrement en 1856 en France. Nous avons tous donc vécu ces évènements dans la joie avec la grande famille sacrementine, nos paroissiens de Bienheureuse Annuarite et tout nos proches.